La jungle des "grands" prix de la com : que se cache-t-il derrière tout ça?

Je faisais partie mercredi soir du cortège des invités de la remise du grand prix 2011 des stratégies de communication orchestré par le magazine Stratégies.

Espace Cardin, présentateur people, et cocktail champagne. Une envie d'impressionner mais sans exagération non plus. Et de toute façon ce n'est vraiment pas ça qui a retenu mon attention ce soir là.

Je suis restée médusée du rythme de la cérémonie. C'était clairement dit : "ça va être long!" Long, oui, sans hésitation (on appréhende de remporter quelque chose après-tout!). Mais cadencé surtout. 

4 catégories de grands prix, avec un nombre épuisant de sous-catégories comportant une mention et un prix la plupart du temps. Non seulement la logique était difficile à suivre, mais avant tout, clairement indigeste.

Je me suis alors questionnée sur cette organisation. Pourquoi autant de catégories? Pourquoi une telle hiérarchisation?

Je me suis donc penchée sur les prix de la communication en général. Et si je savais que l'inscription était souvent payante, rentrer dans les détails de fonctionnement m'a vraiment rendue sceptique.

Tout d'abord, il faut savoir qu'il existe une myriade de prix différents. Grand Prix Stratégies, Grand Prix de la Communication Sans Frontières, Grand Prix Bedouk, Grand Prix Communication et Entreprises...

Deuxièmement, sauf quelques cas spéciaux, le mode de fonctionnement est similaire : petit récapitulatif des tarifs de dépôt de dossier de candidature pour quelques Prix:

Grand Prix du Brand Content : 650€ d'inscription, 400€ de frais de participation

Grand Prix 2012 Stratégies / Amaury médias du marketing digital : 490€ d’inscription,  de 400 à 800€ de frais de participation

Grand Prix Communication & Entreprise : 450€ par dossier pour les adhérents, 850€ pour les autres

Grand Prix Cap’Com : participation gratuite

Grand Prix Communication Sans Frontière pour la Communication Solidaire : participation sous la forme d’un don

Ces quelques exemples ne représentent pas un panel égal de tous les Prix existants. En effet, en réalité rares sont les Prix dont la participation est gratuite ou presque.

Ainsi, au regard du montant de participation, la plupart des agences postulant sont budgétées en conséquence. Et c’est pourquoi au palmarès de ce 30 novembre pour Stratégies se côtoyaient Havas, Publicis, Ogilvy Action, Auditoire, DDB Paris, Y&R… si il est vrai que ces agences produisent des événements souvent très méritants, elles ont surtout les moyens de candidater.  


Par ailleurs, il serait intéressant de mesurer l'impact réel du Grand Prix sur la vie d'une agence. 

Real time search/information : the issue of this new necessity

The real time web trend just started. But we can wonder what lies behind this mysterious name. It is a new technology which provides Internet users with information as soon as it is published by its author. There is no need for those users to check sources on a regular basis.

Twitter is the best example of real time web. According to its engineers, it receives and shares more than 1,000 messages per second!

Beyond Twitter, several applications already exist. Facebook uses real time web through the FriendFeed technology. Delicious also uses it to share its links.

The regular search engines have a true problem here. Real time search stands as a major challenge to them. They have to be able to provide in live search results. Predictably, the leader Google is already present. It offers a news tab on the left of its homepage, enabling the user to be referred to the latest results regarding his search. But also through other services like the brand new Google Wave.

However, we already had problems regarding the amount of results and information gained with regular search. But now, how are we going to sift the wheat from the chaff in this whopping amount of information? Relevance and credibility can indeed be questionned. Do we really need to be aware of eveything that happens at once? 
It is a habbit that develops in the same vein as push notifications on our Iphones. It is a new need, a new frustation. 

Usage des TIC par les entreprises

Alors que le magazine Stratégies sort aujourd’hui son nouveau numéro  “100% digital”, il est légitime de se pencher sur la question des usages d’Internet dans le cadre de l’entreprise : s’il est acquis que la connaissance d’Internet et sa maîtrise sont indispensable pour une communication dynamique, originale et percutante, l’utilisation de ce média reste en revanche floue pour des applications plus pragmatiques comme la gestion et l’organisation de l’entreprise.

Une étude de l’Insee lancée en 2007(*) et publiée l’année suivante révèle qu’en fonction des secteurs, le pourcentage d’employés spécialisés dans les TIC varie de manière dramatique d’une entreprise à une autre. Ainsi, et sans surprise, dans le secteur de l’informatique, la part des spécialistes en TIC est de 53,1%. Dans des secteurs totalement différents mais non incompatibles comme dans le commerce de détails, l’industrie agro-alimentaire ou encore les transports et l’énergie, le compteur avoisine péniblement les 5% de part salariale.

"Moins d’une entreprise sur deux a informatisé sa gestion des commandes et, parmi ces entreprises, seule une sur trois l’a intégrée au sein d’un progiciel de gestion intégré. En dehors des secteurs où ces compétences constituent le cœur de métier, la moitié des effectifs utilise régulièrement un ordinateur. Seulement 15 % des entreprises emploient des personnels spécialisés en TIC."

Or internet, au-delà du classique site web de la marque peut, et a, de nombreuses applications. Outils de gestion, intranet, extranet, réseau local… c'est-à-dire la numérisation de beaucoup de démarches, l’accélération et la simplification des procédures.

En outre, dans le secteur de la communication, qui ne revêt pas aujourd’hui de dimension 2.0 ? De nouvelles professions et spécialisations se sont crées ces dernières années. Qui dans le secteur ignore la définition du Community Management ou des relations presse 2.0 ? Stratégies évoque même dans son numéro les « agences digitales ».

La toile offre une nouvelle dimension à la vie d’une entreprise. Il n’y a aucun scoop dans cette affirmation. Le secteur de la communication l’a bien compris, au reste de s’y mettre à présent !

Il faut également souligner que la plupart des grandes entreprises ont déjà compris et su/pu mettre les moyens conséquents dans cette évolution.

(*)Source : INSEE, enquête TIC 2007, statistiques publiques

Qwiki : a quick multimedia encyclopedia

Ever dreamed about the time when we would use screens as in Star Trek? We already have the touch part with tablets like Ipad. But now, we also have the animated aspect thanks to Qwiki!

According to the website developers “Qwiki’s goal is to forever improve the way people experience information”. Indeed, our traditional way to look for information is going to be altered.

It relies on a simple procedure: go to http://www.qwiki.com, and enter the key-words you want. Wait a little bit in order for the website to synthesize the data it found. A video then begins with a voice telling information about your topic: pictures and written data will supplement the information. It is very narrative, as if you were told a story.

The fundamental change compared with traditional search engines such as Google is that there is no results page. Different sources are mingled to form a slide show.

As the system is still in its infancy, a lot of subjects are not covered yet and it seemed to me that Qwiki is restricted when it comes to complicated requests. For instance, I entered the name of my hometown, “Boulogne”. The result was instant and quite complete. Similar results were provided for requests such as “Jean Sarkozy”, “Amelie Nothomb”, “Wakeboarding” or “Subprime mortgage crisis”. However, when it came to ask a very specific question about French affairs, such as “Resignation of Michèle Alliot-Marie”, the answer given was simply “We’re sorry, we couldn’t find a Qwiki by that name”. That is to say that this request must be very simple and not too specific, for there is indeed a Qwiki about Michèle Alliot-Marie.

In closing remarks, Qwiki is like a multimedia encyclopedia, and for now, only able to answer simple requests. But despite its drawbacks, it remains a fun and constructive experience to make.